Hôpital - Site n°14

  • Hôpital Cuiseaux - Site n°14
  • Bassin hôpital de Cuiseaux - Site n°14
  • Hôpital de Cuiseaux - Site n°14
  • Hôpital de Cuiseaux - Site n°14
  • Hôpital de Cuiseaux - Site n°14
Hôpital Cuiseaux - Site n°14Bassin hôpital de Cuiseaux - Site n°14Hôpital de Cuiseaux - Site n°14Hôpital de Cuiseaux - Site n°14Hôpital de Cuiseaux - Site n°14
Site n°14 :  Hôpital

Lieu servant de morgue. L'étang devant l'hôpital servant de rérserve d'eau contre les incendies. La fuite des Cuiselliens le 1er septembre 1944 vu depuis le parc de l’hôpital.

L’hôpital de Cuiseaux et sa morgue ont en 1944 abrités les corps des Résistants morts aux combats durant des accrochages ou exécutés ainsi que les dépouilles des soldats allemands tués sur la commune. Lorsque les Allemands sont venus récupérer leurs morts, ils ont pu constater que les Sœurs, qui, à cette époque, géraient l’hôpital, s’étaient occupées et avaient préparé de la même façon que les corps des Résistants et ceux des leurs. Cela a certainement empêché les officiers allemands de brûler totalement Cuiseaux en représailles. Un triste souvenir marque encore les mémoires des Cuiselliens : c’est avec le véhicule de levage de l’usine et conduit par un des ouvriers Résistants, Mr ODOUZE, que reposant sur une palette et recouvert de draps, les trois Résistants fusillés dans la rue Edouard VUILLARD sont emmenés à la morgue.

Lors de représailles du 13 juillet, le feu des maisons incendiées a été éteint grâce à l’eau de l’étang. Les tuyaux ont été tirés jusqu’à l’entrée de Cuiseaux. Certains avaient des fuites et l’eau ruisselait le long des rues. Le maire de Cuiseaux, Jules MOREY, le père de Bernard MOREY, ainsi que l’abbé BRICE qui parlait l’allemand n’ont cessé de parlementer avec l’officier allemand pour qu’il stoppe les représailles. Ce dernier leur déclara qu’il avait ordre de brûler Cuiseaux mais qu’il n’avait pas reçu les ordres d’empêcher les habitants d’éteindre les feux. Ainsi le village pu être sauvé.

En allant dans le parc situé de l’autre côté de la route, on a une vue sur la montagne. Le 1er septembre 1944, à l’annonce d’une colonne et d’un blindé allemand à St Amour se dirigeant sur Cuiseaux (en réalité il se dirigeait sur Condal), une partie de la population civile est gagnée par la panique, se souvenant des représailles de juillet et août précédents. Sous la pluie, l’exode se produit en direction de la côte du Revermont pour y chercher protection dans les bois. Suivant les sentiers menant aux vignes avant les couverts, une habitante a inscrit sur une des poutres de la charpente d’une cabane de vigneron située sur la côte : « Souvenir d’une nuit tragique ». Anecdote : avec les civils qui fuyaient en direction de la montagne, il y avait également des soldats allemands en déroute !!! Un d’eux secourut une cuisellienne tombée dans un fossé, à sa grande surprise, elle qui les fuyait.

Légende photos : 

Situation sur le Plan


Coordonnées
Hôpital - Site n°14
1, rue du Repos
71480
CUISEAUX